Pourquoi on reste. Et pourquoi on part.
- contact934544
- 22 mai
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Et si ce n’était pas de la faiblesse ?

On me l’a dit souvent.
“Mais pourquoi tu restes ?”
“Tu ne vois pas qu’il te détruit ?”
“Moi à ta place, je serais déjà partie.”
Mais on ne reste pas par bêtise.
On reste parce qu’on espère.
On reste parce qu’on n’a pas compris.
On reste parce que la violence est invisible.
Et surtout,
on reste parce qu’on est déjà piégée, bien avant de s’en rendre compte.
Le pervers narcissique ne frappe pas d’un coup.
Il tisse sa toile.
Il brouille les pistes.
Il distille le doute.
Il fait croire que tout est de ta faute.
Et un jour, tu n’as plus la force de partir.
Parce que tu crois que sans lui, tu ne vaux plus rien.
Mais un jour, quelque chose craque.
Un mot, un geste, une phrase…
Et on voit.
Et on se relève.
Et on part.
Pas toujours du premier coup.
Pas toujours définitivement.
Mais on part.
Et ce départ-là n’est pas un acte de courage.
C’est un acte de renaissance.





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