Le silence qui détruit plus que les cris
- contact934544
- 22 mai
- 1 min de lecture
Quand le PN ne hurle pas, mais vous étouffe doucement.

Il ne m’a pas insultée.
Il ne m’a pas frappée.
Il n’a pas claqué la porte.
Non. Il a juste… disparu.
Sans partir.
Son arme à lui, c’était le vide.
Un silence long, glacial, humiliant.
Un silence où je me remettais en question.
Où je doutais de tout.
De moi.
De ce que j’avais dit.
De ce que j’étais.
Il était là, mais il n’était pas là.
Présent physiquement, mais éteint émotionnellement.
Et ce silence-là…
me faisait plus mal que n’importe quel cri.
Car dans ses silences, je ne savais jamais si j’étais punie, oubliée, ou méprisée.
Mais je savais que je souffrais.
Et lui, il savait aussi.
Le silence d’un pervers narcissique, ce n’est pas de l’absence.
C’est un pouvoir.
C’est une arme psychologique d’effacement progressif.
On finit par s’excuser de déranger.
De respirer trop fort.
De trop exister.
Alors non.
Je n’ai pas été battue.
Mais j’ai été réduite au silence, au doute, au néant.
Et c’est une violence qu’on ne voit pas.
Mais qu’on ressent jusque dans les os.





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